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L'actualité avec un grand thé...
29 janvier 2011

... Moussaka...

Pourquoi un titre aussi orienté (limite oriental...)? Tout bêtement parce que le plat en lui-même est d'un point de vue gastronomique, rudement intéressant... mais aussi parce que j'adore le mot, qui, il faut bien l'avouer, est relativement original... Toutefois, le sujet de l'article n'a ici aucun rapport direct avec le titre, qui n'est ici qu'une image pour attirer les éventuels lecteurs méditerranéens ou amateurs de solanacés... car ici, madame, mademoiselle, monsieur, point n'est question de cuisine au four...

Il s'agit en fait ici ni plus ni moins qu'un retour partiel à l'art difficile du maniement du mot, d'autant plus ardu qu'il se fait tard (et Dieu sait que le jeu de motard est compliqué...)... Car oui les temps sont durs et parler correctement relève de nos jours de la gageure, voire du sacerdoce... Epreuve d'autant plus méritoire que je n'ai pour ainsi dire rien à raconter de particulier, mais que je tenais tout de même ici à le faire savoir...

J'aurais pu tergiverser de nombreuses lignes au sujet d'un éventuel coup de froid politique en Maghrebie , deviser sur les diverses manifestations des dérèglements climatiques, vociférer quant aux cons, chauffards et autres décérébrés ou même juste tempêter à propos de voisins irrespectueux de la civilité la plus simple... Je choisis ici plutôt de laisser aller mes mots sur ces quelques lignes pour finalement vous laissez réaliser que je n'ai, tout au long de ce court texte, en fait rien dévoiler si ce n'est une impérieuse envie d'utiliser quelques mots pour signifier mon manque d'inspiration... Je me délecte d'ailleurs à la simple idée de vous espionner pour réaliser qu'après tout ce salmigondis outrageusement pompeux, je n'ai ici rien révélé de nouveau et encore moins d'intéressant...

C'est d'ailleurs sur ce triste constat que je m'en vais vous laisser retourner à vos occupations que je devine prenantes pour me retirer sous ce charmant zéphyr diffusé par la personnification automatisé d'un Eole poussièreux que je nomme affectueusement mon ventilateur...

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